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ad vitam precaritum: a la recherche d'un emploi

23 septembre 2008

Préparatifs de la rentrée universitaire

La vie est loin d'être un long fleuve tranquille comme on peut nous le faire croire quand on est plus jeune. On fait des études longues parce que "ça fait bien", vous pensez naïvement que vous serez à l'abri de la précarité et du chômage. Sauf que la plupart des étudiants ne trouvent pas d'emplois après leurs études et se tournent souvent vers des emplois dit précaires ou qui n'ont pas grand intérêt afin de survivre.
Malheureusement, je fais parti de ces jeunes qui ont été mal encadrés à la sortie de l'université et qui galèrent pour trouver le fameux premier emploi.

A la fin du Lycée, je désirais faire de l'archéologie et je me suis lancée dans la course poursuite des inscriptions et aussi a la recherche d'un logement à Poitiers. Je me rappelle encore de ce jour ou j'attendais dans le hall de l'administration, nous étions nombreux à tenter notre chance dans diverses matières (histoire de l'art, histoire, musicologie, philosophie, géographie et psychologie). Dans tout ce petit monde inquiet, je tombais sur une copine de club (Marina) que je n'avais pas revu depuis la fin du collège. Elle s'inscrivait en histoire de l'art comme moi, nous discutions un peu sur ce que nous avions vécu au lycée et elle me demandait des nouvelles du club de natation.
Je donnais mon dossier d'inscription à la secrétaire qui l'enregistra informatiquement. A mon grand soulagement, une première étape fut franchie mais il restait encore la question du logement. Dans le courant de l'été 2001, je recevais une lettre du CROUS de Poitiers m'informant que ma candidature fut retenue pour un studio. A la fin du mois d'août, je reçus les clés de ma nouvelle vie, mais je devais aménager assez rapidement car la rentrée universitaire arrivait à grand pas.
Le jour de mon emménagement, je suis allée à la réunion de rentrée et à l'arrêt du bus, je vis Elisabeth, une amie du lycée, elle voulait faire un cursus en psychologie et ensuite enchainer sur l'IUFM. Nous décidâmes d'aller ensemble à cette réunion.
Il y avait beaucoup de monde dans l'amphithéâtre, les professeurs nous donnèrent les emplois du temps et nous dimes que vu le nombre d'étudiants, certaines disciplines comprendraient des horaires différents pour les  mêmes matières enseignées. Après 2h d'informations et de questions, je repris le bus avec Elisabeth, nous étions plus rassurée quand à l'avenir dans cette faculté et sur les cursus que nous voulions suivre. Nous rentrâmes chacun dans notre logis respectif et nous préparions nos besaces en vu du programme de la semaine suivante.

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